Monde autochtone, cultures amérindienne et celte
Cœur de quêteur
19/04/2022
'De mémoire indienne', Tahca Ushte et Richard Erdoes
'Autobiographie d'un yogi', Yogananda
'Cheminer avec le vivant, entretien avec Didier Delaporte', Carole Babin -Chevaye
'Message des hommes vrais au monde mutant', Marlo Morgan
29/03/2021
A l'approche de l'équinoxe d'automne, une rage de dent s'est déclenchée. Une douleur comme je n'en ai jamais eue.
J'ai crié toute la nuit.
Au matin, le dentiste me file une ordonnance pour me calmer, je ne suis pas arrivé à la pharmacie que la douleur disparait.
Je prends quand même les médocs, j'ai peur qu'elle revienne.
Un jour et une nuit tranquille puis c'est le week-end de l'équinoxe.
La douleur revient, elle dépasse l'effet des médocs. C'est moindre, je ne crie pas mais bon je morfle et me recroqueville... fichue douleur.
Un ami est là pour l'occasion. Il suit le sentier lui aussi, je l'écoute.
« Rage de dent... rage dedans, rage dehors »
Et bing !
Décrire sa douleur, la qualifier peut aider à décoder ce qui la provoque, dit-il.
Je sais qu'il a raison, c'est cartésien, tout est lié.
Les mots qui me viennent sont glacial, froid. Je la décris comme ça bien que n'ayant pas la sensation de froid.
De fait, je zappe, ça ne correspond pas.
La douleur revient plusieurs fois encore, flippant vu que je suis sous médoc.
Jusqu'au moment où je regarde à nouveau : glacial, froid encore... et là, je vois clairement en moi ce qui y correspond.
Je sors de cette posture énergétique et la douleur diminue drastiquement dans la seconde, bingo !
Soulagé et méfiant, je ne m'emballe pas mais en même temps je sais que j'ai touché quelque chose de profond. La douleur résiduelle est plus proche de la gêne qu'autre chose. La hutte s'en charge, elle disparaît totalement, j'arrête de prendre l'anti-douleur.
Quand le corps parle, l'univers parle.
A nous de savoir l'écouter.
28/03/2021
Rester au contact de la nature en évitant les relations humaines pendant des jours et des nuits nous harmonise à elle, autrement dit à l'univers.
Il ne s'agit pas de chercher la vision*, mais d'avoir la volonté de rester là, simplement, au contact.
Tout y est juste, c'est alors que les couches de conditionnements commencent à faire surface, il est possible de les, de se regarder en face. Là est le but de la manœuvre.
La Volonté d'être là résonne dans l'univers, il réagit.
Rien d'insurmontable mais c'est sûr le réel, c'est le réel.
Le chemin de vérité est radical en soi.
* qu'est-ce que c'est d'ailleurs qu'une vision ?
20/11/2020
12/10/2020
L'univers est, il a une raison d'être.
Ainsi puis-je me dire que j'ai une raison d'être.
Volonté de vérité, c'est déjà être sur le sentier.
Je regarde l'univers, je remonte à la Source.
Je marche le sentier, j'évolue dans le cercle.
Le Sentier, le Cercle
02/06/2020
Les animaux totems sont particulièrement aidant sur la voie spirituelle.
Dans la cosmogonie amérindienne que j'ai vécue, il y en a 7 qui se présentent ainsi :
en avant : là où l'on va
en arrière : rapport au passé, là d'où l'on vient
à gauche : rapport à l'aspect féminin
à droite : rapport à l'aspect masculin
au-dessous : fondation
au-dessus : aspiration
central : présence la plus forte
Comment déterminer cela ?
Par exemple
-se poser dans l'intention de découvrir un totem et visualiser alors une sphère lumineuse au centre de votre être,
regardez si un animal arrive et où il se place, avant, arrière ou autres.
Les sentiments nous guident.
Dans votre vie, peut-être un jour la vue d'un animal, comme l'écureuil au détour d'un arbre, ou simplement penser à une espèce animale, a suscité
en vous quelque chose d'agréable.
C'est possiblement la famille d'un de vos totems, vous savez comment vérifier.
Quelle utilité ?
Connaître ses totems n'est pas une finalité.
Ils apparaissent sur le sentier spirituel et toujours leur manifestation apporte enseignement, expérience, épreuve, encouragement, orientation pour continuer de marcher.
Certains arpentent leur sentier de beauté depuis des décennies pourtant un ou plusieurs de leurs animaux leur sont toujours inconnus.
L'univers est parfait, il n'y a pas utilité à ce qu'il se révèle ou il y a utilité à ce qu'il ne se révèle pas.
Au final, ne rien attendre, juste faire le chemin.
13/04/2020
Selon les chamans toltèques, il y a deux sortes d’hommes sur terre : ceux qui prennent le temps de s’interroger sur les gens et sur le sens de l’univers et de se demander qui ils sont et ce qu’ils font là, des hommes que les réponses toutes faites proposées par la société dans laquelle ils vivent ne satisfont pas et qui vont faire de ces deux questions le fondement d’une vie nouvelle, imprégnée d’un irrésistible parfum de liberté. Et puis il y a les autres, ceux qui, riches ou pauvres, cultivés ou non, se seront très tôt laissés hypnotiser par le brouhaha, les nécessités et les mirages de la vie quotidienne au point de ne jamais trouver le temps de se poser ce genre de questions, les trouvant inutiles ou même absurdes, une attitude et un choix que les chamans appellent « succomber à l’hypnose socialitaire ».
Aventuriers de l’esprit, les premiers, s’ils persévèrent ont une chance de devenir les créateurs de leur vie, portés par l’énergie du mystère de l’existence parce qu’ils l’auront regardé en face et accepté. Les seconds vivront le plus souvent dans le conformisme de leur époque, serviteurs du système en place, tournant le dos à l’inexpliqué et, par là, à eux-mêmes.
Le monde est en effet le miroir que chaque individu perçoit, une projection de soi, un processus circulaire que les chamans appellent « l’anneau de pouvoir ».
Comme le miroir, le monde ne nous renvoie que la représentation qu’en fabriquent nos perceptions personnelles, nos croyances et nos humeurs. Le vrai pouvoir de changer les choses se découvre et s’exerce à l’intérieur de soi, sur l’intérieur de soi.
Tous les psychothérapeutes dignes de ce nom et tous les chamans pratiquant la guérison spirituelle depuis de longues années sont amenés un jour ou l’autre à se demander pourquoi il est si difficile pour l’être humain de changer des croyances ou des comportements qui sont pourtant, à l’évidence, la cause de tant de souffrances, de mal-être et même de graves maladies. Mais il leur suffit de se rappeler combien de mémoires ancestrales, prénatales familiales, éducatives et socialitaires ont façonné leur personnalité pour avoir la réponse : l’homme est littéralement et jusqu’au plus profond de ses cellules infiltré de programmations d’ordre karmique, culturel et affectif qui sont autant d’obstacles à tout changement.
Travailler sur soi devient ainsi le seul espoir pour l’homme de se libérer et de devenir celui que, tout au fond de lui, son nagual lui murmure qu’il peut-être. Il est bien placé pour cela puisqu'en lui résident tous les changements et les potentiels créatifs de l’univers !
« L’homme ne naît pas libre mais il est libre de se libérer ».
C’est donc pour lui à la fois une chance extraordinaire d’en avoir un jour le désir et sa plus grande responsabilité.
Les sages taoïstes désignent le travail sur soi par l’expression « chevaucher le tigre ». Le tigre représente à leurs yeux cette force irrépressible qui fait mourir et renaître en permanence tous les êtres.
En travaillant sur soi, on ose affronter au lieu de fuir, on bondit sur son dos, on l’enfourche et on se fond dans sa force pour mieux orienter celle-ci pendant que s’éveille peu à peu la conscience de notre identité avec lui.
Merci à "Tambour Battant 8000" (FB)
28/02/2020
En sixième, la gravité fut abordée en sciences physiques.
A cette époque, j'ai fait un rêve dans lequel je me levais de mon lit, ouvrais la fenêtre de chambre et décidais de m'élancer parmi les arbres pour planer ensuite au dessus du bois, sur la colline surplombant un bout de la vallée.
Naturellement, je flottais dans les airs avec plaisir jusqu'au moment où j'ai pensé à la gravité.
Et là, ce fut une véritable lutte de l'esprit pour pouvoir rester dans le ciel, alourdit par cette force dogmatique, vérité absolue ingurgitée à l'école, je devais chuter. J'ai réussi quand même à reprendre de l'altitude mais c'était pénible.
Vingt-quatre ans plus tard, une fois mon sentier entamé, ce rêve a repris et cette fois, non seulement je volais sans aucune lourdeur mais faisais aussi voler des objets.
Lois et théories scientifiques sont des vérités relatives fonctionnant dans un ou plusieurs référentiels et pas d'autres. La gravité n'a aucune accroche dans le monde onirique à moins de la lui accorder.
Les prendre pour absolues nous fait basculer dans le dogme, entrave nos habiletés naturelles, c'est un filtre sur la perception du Monde tel qu'il est.
13/01/2020
En substance, j'ai remercié les connards et trous du cul de basse fosse pour leur aide précieuse à prendre soin de moi.
Continuez de travailler votre position sociale, à travailler la forme sans le fond, un de ces jours vous l'aurez dans le fion.
Bonne année les trous duc et merci pour tout.